L’art de guérir par les plantes au Moyen-Âge et à la Renaissance

Camomille romaine

Camomille romaine

Adam Lonicer, Naturalis historiae opus novum, 1551, p. 219, © KBR, VH 6.700 C

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Nom latin :

Anthemis nobilis ou Chamaemelum nobile

Famille :

Astéracées

Parties utilisées :

Toute la plante aérienne (tige, sommités fleuries, fleurs)

Histoire :

La camomille romaine n’est pas une plante du Sud et les auteurs antiques ne la connaissent pas.

Depuis l’Antiquité, la confusion avec la matricaire est fréquente. Le nom Anthemis vient du grec Anthemon qui signifie fleur ; nobilis vient du latin et signifie noble.

Au Moyen-Âge, on utilise la camomille sous différentes formes pour soigner de nombreux maux. La bouillie guérit les intestins, les fleurs mélangées à du vin, la jaunisse, les maladies du foie et les morsures de serpent. La décoction élimine les calculs rénaux et est diurétique. Les feuilles broyées guérissent les plaies et les ulcères. L’huile de camomille apaise les douleurs et guérit les membres foulés.

Au XXe siècle, la camomille romaine est employée comme un tonique amer qui est aussi stomachique (stimule les fonctions de l’estomac), antispasmodique, emménagogue, vermifuge, vulnéraire (guérit les plaies) et anti purulent. On peut l’utiliser sous forme de tisane, de décoction comme vermifuge et en poudre comme fébrifuge (pour la fièvre).

Culture :

Fleurit de juin à septembre

Recettes :

Tisane à la camomille : Contre les douleurs d’estomac et d’intestin.
Ingrédient : 1 cuillère à soupe de fleurs de camomille
Préparation : Verser 1 tasse d’eau bouillante, laisser infuser 10 minutes.
Posologie   : Boire 3 à 4 fois une tasse par jour entre les repas .

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