Ellébore vert/noir
Ellébore vert
Leonhart Fuchs, Historia Stirpium, 1542, p. 306, © KBR, VH 6393 C
Nom latin : | Helleborus viridis |
Famille : | Renonculacées |
Parties utilisées : | Essentiellement les racines |
Histoire : | L’ellébore est un poison réservé à un usage externe qui n’est pas sans danger : l’helléboréine agit sur le cœur et l’helléborine sur le système nerveux central. Dans l’Antiquité (et même dans la mythologie grecque), l’ellébore (« noir », mais on ne sait pas exactement quelle espèce utilisaient les Anciens) est utilisé dans le traitement de la folie et des désordres nerveux (épilepsie). Dioscoride le recommande comme purgatif, mais surtout contre l’épilepsie, la folie, l’arthrite et la paralysie. L’ellébore serait actif contre la surdité, contre certaines éruptions cutanées et, en bain de bouche, contre les maux de dents. Au Moyen-Âge, Hildegarde de Bingen le recommande quant à elle en usage interne, contre les « humeurs mauvaises et mortelles », contre les fièvres quartes, la goutte et les brûlures d’estomac ; son ellébore est sans doute l’ellébore noir (Cristiana). Dodoens, à son tour, distingue l’ellébore blanc ou veratrum album, et l’ellébore noir ; les herboristes de son époque comprenaient selon lui trois plantes sous ce nom : le « vrai ellébore noir » (veratrum nigrum), « l’Herbe de Christ » (rose de Noël) et « l’Herbe au feu » (helleborus viridis). |
Culture : | Floraison en mars-avril pour l’ellébore vert et de décembre à avril pour le noir qui est aussi appelé rose de Noël. |
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