Grande consoude
Consoude officinale
Otto Brunfels, Herbarum Vivae Eicones ad naturae imitationem, 1532, p. 75, © KBR, INC B 767
Nom latin : | Symphytum officinale |
Famille : | Boraginacées |
Parties utilisées : | Surtout la racine, récoltée entre l’automne et le printemps ; occasionnellement les feuilles et les fleurs. Elle s’utilise aujourd’hui uniquement en usage externe ! |
Histoire : | Le nom de la consoude évoque le verbe « consolider », ce qui lui vient tant de son nom grec symphyein que de son nom latin consolida. La consoude a en effet la réputation de consolider les fractures et de refermer les plaies. Parmi ses surnoms, on trouve aussi « Oreilles d’âne » ou « Langue de vache ». Cette plante indigène, qui pousse au bord des ruisseaux ou des chemins humides, est déjà utilisée à l’Antiquité en boisson contre les crachements de sang, ou en compresses contre les inflammations. Toujours en compresse, elle referme les blessures fraîches. Au Moyen-Âge et à la Renaissance, on préconise aussi de manger de la consoude pour soigner un membre cassé, les ulcères et les plaies. Au XXe siècle, la racine de consoude est considérée comme émolliente, rafraîchissante, calmante, analgésiante, antihémorragique, cicatrisante, et activant les sécrétions |
Culture : | Fleurit de juin à juillet. |
Recettes : | pommade de consoude contre les blessures |
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