Guimauve officinale
Guimauve officinale
Leonhart Fuchs, Historia Stirpium, 1542, p. 47, © KBR, VH 6393 C
Nom latin : | Althaea officinalis Son nom latin althaea vient du grec althaïnô, « guérir ». Le nom guimauve vient de son nom médiéval bismalva. |
Famille : | Malvacées |
Parties utilisées : | Tout (feuilles, fleurs, racines) |
Histoire : | Dans l’Antiquité, on recommande cette plante contre toutes sortes de problèmes : blessures, tumeurs, abcès, inflammations, dysenterie , maux de dents, taches sur la peau, poisons d’origine animale, diarrhée, piqûres... Au Moyen-Âge, on l’utilise pour la cicatrisation des blessures et des contusions ; la racine bouillie avec graisse et térébenthine serait utile pour la matrice ; elle serait utilisée en boisson, cuite dans du vin, contre la dysenterie et pour la vessie ; et bouillie avec de l’huile, en cataplasme contre les morsures venimeuses et brûlures. Sa graine broyée en fomentation ferait disparaître les « taches livides » de la peau. Au XXe siècle, les fleurs sont considérées comme adoucissantes ; les feuilles comme émollientes. La racine, bourrée de mucilage, est émolliente, adoucissante, rafraîchissante, calmante, elle forme un enveloppement Aujourd’hui, elle est surtout utilisée contre la toux et les maux de gorge, et pour aider les enfants à faire leurs dents. La guimauve n’est plus utilisée de nos jours pour confectionner les bonbons dits « guimauves ». |
Culture : | Fleurit en été. |
Recettes : | Sirop de guimauve Ingrédients : 4 g de racines de guimauve séchées ou de thym, 100 ml d’eau, 100 g de sucre |
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