Persil
Nom latin : | Petroselinum crispum |
Famille : | Apiacées |
Parties utilisées : | Toute la plante. |
Histoire : | Le nom français vient du latin petroselinum, qui vient lui-même du grec petros – selinon, « ache (ou céleri) des rochers ». Plus tard, la culture du persil est recommandée par Charlemagne dans le capitulaire De villis, et celle-ci est effectivement confirmée par le plan de Saint-Gall. Hildegarde de Bingen, à son tour, qui pense que le persil pousse « grâce au vent et à l’humidité », le recommande cru plutôt que cuit. Il est bon contre la fièvre, les maux du cœur et de la rate, pour l’estomac (surtout si abus d’ail), contre les calculs, la léthargie, la goutte. Dodoens distingue plusieurs sortes de persil (le persil de jardin, Apium hortense, le persil de montagne des Anciens, Apium montanum, le persil vrai, Petroselinum macedonicum, semé dans les jardins d’ici par les herboristes). Ses recettes sont du même acabit (diurétiques et digestives essentiellement). Au XXe siècle, la plante entière est considérée comme diurétique, stimulante, apéritive, sudorifique et dépurative ; les fruits sont fébrifuges et emménagogues ; à l’extérieur, évolutif. Aujourd’hui essentiellement culinaire, le persil représente un apport important de fer, de vitamines K et C et de manganèse, de bêta-carotène et de calcium. Il est aussi reconnu comme anti-oxydant (apigénine, lutéine, bêta-carotène) et utilisé contre la mauvaise haleine. Mais l’un de ses composants, l’apiol, est considéré comme toxique à forte dose. |
Culture : | Le persil pousse à l’état sauvage dans le Sud-Est de l’Europe et le Nord de l’ Afrique. En France, il se rencontre assez souvent. |
Recettes : | Contre les inflammations de la vessie Préparation : Verser une tasse d’eau bouillante sur 1 cuillère à soupe de persil et de sa racine. |
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