L’art de guérir par les plantes au Moyen-Âge et à la Renaissance

Sauge officinale

Sauge officinale

Anonyme, Herbarius latinus, f. 144 (p. 291), 1484, © KBR, INC A 1809

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Nom latin :

Salvia officinalis

Famille :

Lamiacées

Parties utilisées :

Feuilles et fleurs

Histoire :

Son nom latin (et donc français) vient de salvare, sauver ou guérir. La sauge, originaire de la Méditerranée, a longtemps été considérée comme une panacée ; un adage salernitain dit d’ailleurs « Pourquoi meurt-on lorsqu’on cultive la sauge dans son jardin ? Il n’y a pas dans les jardins de médicaments contre la force de la mort ».
Dès l’Antiquité, on la prescrit entre autres comme diurétique, pour assombrir les cheveux et nettoyer les blessures.

On l’utilise pour les mêmes maux au Moyen-Âge mais aussi pour soigner les brûlures, les morsures de serpent, le foie et la toux.
A partir du XIIe siècle, on produit par distillation de l’eau de sauge, qu’on mêle à du vin blanc.

Au XXe siècle, elle est reconnue comme stimulante, tonique, digestive, diurétique, antispasmodique, fébrifuge, antiseptique  , antisudorale, emménagogue  , résolutive et vulnéraire  .

Culture :

Fleurit en juin et juillet.

Recettes :

Pommade de sauge
Ingrédients : 40 ml Huile dans laquelle la sauge a macéré, 1 cuillère à café de cire d’abeilles
Préparation  : Dans le bol chauffant ou au bain-marie, faites cuire les ingrédients ensemble jusqu’à ce que la cire ait fondu en remuant régulièrement avec la spatule en plastique.
Mettre dans un petit pot et laisser refroidir avant de refermer.
Utilisation : Soigne les plaies et contusions.

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