L’art de guérir par les plantes au Moyen-Âge et à la Renaissance

Sureau Yèble

Sureau Yèble

Leonhart Fuchs, Historia Stirpium, 1542, p. 65, © KBR, VH 6393 C

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Nom latin :

Sambucus ebulus L.

Famille :

Caprifoliacées

Parties utilisées :

Écorce, fleurs, feuilles et fruits

Histoire :

Le sureau hièble est une plante originaire d’Europe centrale et d’Europe du Sud. Il est connu et distingué du sureau noir depuis l’Antiquité, bien qu’on leurs attribue, comme chez Dioscoride, plus ou moins les mêmes vertus. Son nom provient du mot latin ebulum ou ebulus, dont l’étymologie est inconnue. Le nom français hièble dérive de ce mot latin.

Il fut abondamment utilisé dans la pharmacopée du Moyen-Âge, tout comme le sureau noir. Il est ainsi repris chez Dodoens comme Humilis sambucus (signifiant Sureau bas, Sureau près du sol. Ce titre est sans doute à attribuer au fait que l’hièble ne poussait pas à plus de deux mètres de haut, contrairement au sureau noir, beaucoup plus grand) ou Hyeble en vieux français. Il prescrit déjà l’usage des feuilles qui « apaisent et guérissent enflures et tumeurs » ainsi que la racine bouillie contre les hydropiques (œdèmes).
Le sureau est plutôt considéré par la suite comme une mauvaise herbe.

Propriétés :
Purgatif, diurétique, sudorifique et résolutif.
La racine, l’écorce et les graines sont utilisées pour soulager le rhumatisme, l’arthrite, les maladies de la peau ainsi que pour aider la sécrétion urinaire.
Les feuilles sont utilisées pour les maux de gorge et les bronchites (usage interne) et en cataplasme pour les contusions, entorses (usage externe).

En usage interne, de fortes doses sont toxiques et peuvent provoquer des nausées, diarrhées ou des empoisonnements.

Culture :

Floraison : juillet-août
Fruits : septembre-octobre

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