Violette odorante
Violette odorante
Naturalis historiae opus novum, Adam Lonicer, 1551, p.399, © KBR, VH 6.700 C
Nom latin : | Viola odorata Le nom latin Viola vient du grec Ion, qui désigne différentes sortes de fleurs (que certains rapportent à la légende d’Io). |
Famille : | Violacées |
Parties utilisées : | Tout |
Histoire : | Dans l’Antiquité, on fait des couronnes de violettes pour lutter contre l’ivresse. Au Moyen-Âge, c’est l’un des symboles de la Vierge Marie. Les médecins antiques utilisent les feuilles, rafraîchissantes, contre le pyrosis (reflux gastro-oesophagien) et les inflammations des yeux. Elles soigneraient aussi la gorge douloureuse et l’épilepsie des enfants. Au Moyen-Âge, on les retrouve également dans de nombreux remèdes : on les applique broyées en cataplasme contre les inflammations, en boisson contre l’ivresse, en infusion contre l’angine, la racine en cataplasme contre l’inflammation des yeux, en onguent avec du miel contre les ulcères de la tête, en décoction contre les tumeurs de la matrice. Fraîche, elle purge l’estomac de la bile. En boisson elle lutte contre la toux et l’asthme. L’huile guérit les problèmes d’oreille et de tête. Les violettes feraient dormir si on les respire. Au XXe siècle, on considère que les fleurs sont béchiques, émollientes, expectorantes et sudorifiques. Leur suc est laxatif. Les feuilles sont mucilagineuses et émollientes, légèrement purgatives ; la racine est vomitive et purgative. Les feuilles sont riches en vitamine C et en bêta-carotène. |
Culture : | Fleurit au printemps et en été |
Recettes : | Onguent à la violette |
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