Analyse des notes de Diderot
Conclusion
Diderot, qui a recherché la compagnie des médecins les plus instruits de son époque, ne se contente pas de se soumettre à leurs jugements et à leurs opinions. Il réfléchit et forme sa propre doctrine. En ce cas particulier des cures de Bourbonne, il découvre l’ensemble du thermalisme. Nous y trouvons ce que nous-même y plaçons : les propriétés des eaux, dépouillées de tout merveilleux, l’état d’esprit du curiste hanté par l’espoir de guérison, la nécessité pour les médecins des villes d’eaux d’expérimenter pour convaincre, les possibilités d’enrichir par notre génie ce que la nature offre. L’actualité de Diderot, notre contemporain, est telle que son discours médical se confond avec le nôtre. Tant il est vrai que la compréhension du malade ne découle pas nécessairement des titres que l’on croit porter.
Bibliographie