Bernagie
Bourrache officinale
Otto Brunfels, Herbarum Vivae Eicones ad naturae imitationem, 1532, p. 113, © KBR, INC B 767
Nom latin : | Borago officinalis Le nom vient du latin médiéval burra, laine grossière ou bourre. |
Famille : | Boraginacées |
Parties utilisées : | Fleurs et feuilles, qui se mangent aussi en salade (mais elles seraient toxiques en cas d’utilisation prolongée). L’odeur et le goût des feuilles rappellent le cornichon. On utilise aujourd’hui l’huile provenant des graines. |
Histoire : | Cultivée en Espagne par les Arabes, elle s’est répandue au Moyen-Âge en Europe, où elle est devenue commune. Rembert Dodoens rapporte qu’on l’appelait en grec bouglosson et latin lingua bovis ou langue de bœuf – c’est-à-dire un nom similaire à celui de la buglosse - et l’appelle buglossum verum. Il prescrit la bourrache (ou ses fleurs) bues dans du vin, qui « fait les gens gaillards et joyeux, et chasse toute tristesse, fâcherie et mélancholie ». Dans de l’eau miellée, elle chasse l’âpreté du gosier. Aujourd’hui, les fleurs et les feuilles sont reconnues comme émollientes, sudorifiques, diurétiques, adoucissantes, rafraîchissantes, calmantes et dépuratives. On peut faire une infusion de feuilles ou de fleurs ; boire le suc dans du petit lait ou du bouillon ; faire une décoction pour cataplasmes ; faire du vin de bourrache. Si ses parties aériennes contiennent du mucilage, de nos jours on la consomme surtout sous forme d’huile (des graines) ; l’acide gamma-linolénique qu’elle contient serait utile contre les douleurs de l’arthrite rhumatoïde. |
Culture : | Fleurit de mai à septembre (plante annuelle) |
Recettes : | Vin de bourrache |
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